Ces 7 peurs sont en train de vous bloquer, voici comment s’en débarrasser
Votre coeur vous demande de prendre un nouveau chemin. De poursuivre un nouveau projet. De trouver votre véritable voie. Vous vous sentez néanmoins bloqué. Vous avez peur. Vous avez plus précisément 7 peurs…
Je rencontre souvent des personnes qui disent avoir peur. Elles ont peur de se remettre en question afin de faire quelque chose de nouveau. Elles ont peur d’être jugées, d’être qui elles sont vraiment et plus qui elles ne sont pas… ou alors elles ont peur d’échouer. En réalité, ces personnes ont un rêve, un projet, quelque chose qui pourrait rendre leur vie et celles des autres meilleures, elles ont un talent unique à partager avec le monde, mais elles se sentent bloquées par leurs peurs.
J’ai par exemple rencontré Isabelle (ce n’est pas son vrai nom) qui aurait vraiment voulu donner des cours de yoga mais qui avait trop peur parce qu’elle s’était rendu compte que les autres professeurs de yoga avaient des années d’expérience et étaient déjà reconnus et admirés.
Qu’est-ce que je peux offrir aux gens sur un marché déjà saturé ?
Voici la réponse que je voudrais donner à tous ceux qui se posent cette question : vous-même.
Je connais des maîtres praticiens de Reiki et des chefs de cuisine holistique qui ont peur de se lancer et d’offrir leurs services. Qui ne se sentent «pas encore prêts».
Pourquoi je devrais réussir ? Q’est-ce que j’ai à offrir aux gens ?
Même réponse : vous-même.
C’est totalement normal d’avoir peur. Il n’y a rien qui ne va pas chez vous si vous avez peur. La peur nous permet de survivre. C’est une «réaction naturelle» contrôlée par notre cerveau reptilien, c’est-à-dire dans la partie la plus primitive de notre cerveau. Cette partie est responsable de nos instincts de survie, c’est ce qui a permis à notre espèce de survivre au cours de son évolution. Lorsque vous êtes dans un nouvel endroit pour la première fois, vos sens sont en alerte, vous entendez les moindres petits bruits. C’est votre cerveau reptilien en action.
Vous ne pouvez pas «gagner» contre vos peurs, ni les «vaincre», car elles font partie de vous.
L’idée n’est pas «d’être contre» vos peurs. Plus vous essayez de les nier ou de les vaincre, plus vous les rendez fortes. Vous avez besoin de connaître vos peurs puis d’agir malgré tout en étant conscient que vos peurs sont toujours avec vous.
Voici les 7 peurs qui sont en train de vous bloquer :
1. La peur d’être critiqué
Nous avons tous peur du jugement des autres. Notre amygdale a appris que nos chances de survie étaient plus élevées lorsque nous faisions partie d’un groupe, quand les autres nous acceptaient. Nous voulons être acceptés et soutenus par les autres. Être critiqués représente alors une forme de menace : celle de ne pas être acceptés ou, pire encore, d’être attaqués par les autres.
Le problème c’est que si vous êtes un leader, un innovateur, si vous avez un rêve que vous voulez réaliser, vous allez être critiqué. Plus votre rêve est grand, plus vous allez recevoir de critiques.
Les gens vivent souvent en mode «pilote automatique» et réagissent négativement aux nouvelles idées et à ceux qui veulent défier le status quo. Sachez cependant que ce n’est pas vraiment vous qu’ils critiquent, mais eux-mêmes pour ne pas être capables d’avoir le même impact que vous ou tout simplement pour ne pas avoir le courage de suivre leur coeur comme vous le faites.
Si vous décidez de poursuivre vos aspirations et ambitions, vous serez jugé. Je le suis en permanence dans certains commentaires et mails qui peuvent faire mal mais qui ne me représentent pas. En fait, pour chaque personne dénigrant mon message et n’essayant même pas de comprendre ce que j’essaie d’accomplir, je reçois une centaine de commentaires et de mails positifs. Je ne développe pas le projet de MissionÂmeSoeur.fr afin qu’il soit aimé par tout le monde. Je l’ai créé pour ma « tribu », pour les personnes qui souhaitent et croient fortement pouvoir être extraordinaires. Je veux les servir et faire tout ce que je peux pour leur permettre de réussir. Tout le reste est secondaire.
Alors ayez le courage de faire entendre votre voix, recevez des critiques et recevez l’appréciation des personnes que vous êtes en train d’aider. Je sers ma communauté d’esprits en évolution, de créateurs libres; vous devez trouver votre tribu.
2. La peur de la pauvreté
Si vous pensez prendre un nouveau chemin, vous avez fort probablement peur de perdre ce que vous avez déjà aujourd’hui. Vous avez peur de vous retrouver rapidement sans argent…
J’ai reçu un mail de Paul (nom fictif) dans lequel il avait écrit ceci : «J’ai 28 ans. Je suis enfermé dans un bureau 50 heures par semaine. Je paie le loyer et mes dépenses et il ne me reste presque rien pour autre chose. Je sais que je peux avoir un meilleur travail et développer mon plein potentiel. J’en ai marre de m’ennuyer, de gaspiller mon temps à faire un job qui ne me nourrit pas. Je veux utiliser mes capacités pour faire quelque chose qui est important pour moi mais j’ai peur de me retrouver sans un sou en poche, qu’est-ce que tu me conseillerais de faire?»
Le risque est présent à chaque fois que essayez quelque chose de nouveau. Vous avez pourtant la possibilité de choisir la quantité de risques que vous êtes prêt à prendre. Vous n’avez pas nécessairement à quitter votre emploi avant d’avoir lancé votre projet; vous pouvez le lancer et attendre qu’il devienne assez rentable pour quitter votre travail. Vous pouvez aussi calculer ce que vous coûterait «une année de vie» et épargner pour pouvoir ensuite quitter votre emploi et partir vivre six mois en Inde comme vous le souhaitiez avant de rentrer et avoir six mois pour lancer votre école de yoga ou trouver un nouvel emploi.
Calculez le risque en imaginant le pire scenario. Précisez ce que vous feriez s’il se produisait. Quand vous avez la solution, passez à l’action.
3. La peur de la mort
Nous allons mourir. Tous. C’est triste, mais c’est vrai. Ce n’est pas notre choix. Nous ne pouvons pas décider de ne pas mourir. En revanche, nous pouvons décider comment nous voulons vivre.
Benjamin Franklin a dit : «La plupart des gens meurent à 25 ans, mais ne sont enterrés qu’à 75 ans».
C’est dur de vouloir dépasser ses limites, d’essayer quelque chose de nouveau, alors les gens cessent d’essayer. Pour Benjamin, ceci voulait dire être déjà mort. Votre âge est beaucoup moins important que la confiance et la foi que vous avez en vos capacités. Votre confiance en vous est l’antidote contre la peur de la mort.
4. La peur de l’échec
Je ne veux rien vous cacher : vous allez échouer. Cela fait partie du processus et il n’y a rien de mauvais là-dedans. Le succès est la capacité d’échouer jusqu’à ce que l’on réussisse.
Vos erreurs sont uniques, ce sont vos créations. En apprenant chaque jour de vos erreurs, vous serez conduit vers la réussite.
Souvent, les gens ont une idée très claire de tout ce qui pourrait ne pas marcher, de tout ce qui pourrait arriver de pire s’ils agissaient. À la place, essayez d’imaginer à quoi ressemblerait le fait de réussir, comment vous vous sentiriez et quel genre de choses vous feriez. Cela vous motivera et vous aidera, erreur après erreur, à ne pas perdre de vue ce que vous voulez atteindre.
Toutes vos connaissances ne représentent qu’un pouvoir potentiel, elles ne deviennent un pouvoir réel que lorsqu’elles sont mises en application. Vous allez ainsi développer votre expérience. L’échec n’existe pas tant que vous continuez à avancer vers ce qui vous fait vous sentir vivant.
5. La peur de déranger les autres
Marc (nom fictif) m’a dit l’autre jour : «Je ne vais pas contacter les gars des ressources humaines avant qu’ils ne m’appellent pour le poste. Je ne veux pas les déranger et avoir l’air désespéré d’avoir ce job. Je vais attendre devant le téléphone qu’ils m’appellent. Si je les appellent, ça pourrait ruiner mes chances de réussir.»
À mon avis, ce n’est pas la bonne approche. Je crois fermement que les personnes audacieuses ont plus de chances de réaliser leurs rêves et leurs projets que les personnes qui préfèrent attendre en restant dans leur «zone de confort».
Beaucoup de gens pensent avoir l’air arrogant et «marketeurs» s’ils se mettent de l’avant et s’ils se font de la publicité. En réalité, personne ne va reconnaître vos talents si vous ne les montrez pas. Personne ne va croire en vous si vous ne faites pas le premier pas. Croyez en vous et croyez en vos rêves.
6. La peur d’être incompétent ou «le syndrome de l’imposteur»
Afin de pouvoir grandir, nous avons tous besoin de tester nos capacités. Nous devons écrire, commenter, analyser, faire des vidéos, faire des webinaires, faire des présentations en public, etc. La plupart des personnes à succès ont été au départ de vrais désastres.
Vous trouverez votre propre façon de faire les choses. Cela vous permettra de réussir. Mais avant, vous devez essayer de nouvelles choses, faire vos expériences. Vous découvrirez ce qui marche le mieux pour vous et commencerez à avoir du succès. Ayez confiance en vous. Concentrez-vous sur votre projet, lequel doit être défini avec précision.
Ensuite, remarquez comment chaque progrès que vous faites vous permet de devenir la personne que vous voulez devenir. Nous avons naturellement tendance à nous focaliser sur ce que nous ne voulons pas. Nous remarquons davantage nos erreurs que nos qualités. Dans notre cerveau, le système d’activation réticulaire agit comme un filtre. Il vous montre ce sur quoi vous devez vous focaliser et vous finissez par attirer davantage de ce que vous ne voulez pas. Je crois que c’est plus utile de remarquer ce que vous faites de bien pour continuer à le faire de plus en plus.
7. La peur de réussir
Vous ne me croyez pas ? Et pourtant, oui, vous pouvez avoir peur de réussir et vous pouvez donc avoir tendance à vous auto-saboter.
Les personnes ont peur d’être elles-mêmes. Difficile à croire, mais vrai. La vraie réussite c’est exactement ça : exprimer votre plein potentiel, être pleinement vous-même.
Certains me disent : «Je pourrais devenir cela» ou «Pourquoi je ne peux pas faire cela comme telle ou telle personne».
C’est comme s’ils avaient peur d’avoir même niveau de succès,d’abondance, de célébrité, de reconnaissance de la part des autres. Ils pensent ne pas le mériter, ils se sentent coupables de réussir.
Je connais très bien cette sensation car, quand j’étais petit, je faisais exprès de perdre. Mes parents m’avaient éduqué de façon telle que je me sentais coupable si je gagnais. Ils m’ont appris que réussir n’était pas bien. Je me cachais, j’évitais d’entrer en compétition, de jouer comme les autres enfants le faisaient.
Cependant, j’ai compris que j’ai toujours le choix et, en grandissant, j’ai décidé que je voulais écrire une histoire différente. Vous pouvez écrire une nouvelle histoire pour vous. Vous êtes un artiste peintre et, chaque jour, vous recevez une nouvelle toile. À la fin de la journée, votre tableau est exposé dans votre galerie d’art. À vous donc de rendre cette galerie la plus belle possible